Je suis née à Sept-Iles en 1977, d'une mère enseignante et d'un père électricien. À 3 ans, je déménageais à Saint-Hyacinthe. J'ai fait mon primaire dans l'école où ma mère a enseigné, puis mon secondaire dans deux écoles (d'abord privée, puis publique).
J'obtiens un premier baccalauréat es arts (majeure en anthropologie et mineure en histoire) en 2001. À l'automne 2004, j'entreprends mon baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement primaire à l'UQAM.
En 2008, je commence ma carrière avec des pourcentages (20% en 3e année, 20% en 4e année, 20% en 5e année et 40% en maternelle), et ce pour un an. L'année d'après, j'ai un contrat d'un an dans une classe multi-niveaux 1ère et 2e année. Puis, en 2010-2011, j'ai un contrat jusqu'à la relâche en 4e année. Après la relâche, je termine l'année dans une autre école en maternelle. L'année suivante, j'obtiens un contrat d'un an dans une classe de 2e année. Finalement, en 2012, j'obtiens mon poste en 6e année, dans l'école primaire que j'ai fréquentée !
En 2015-2016, ma (super) collègue et moi modifions nos pratiques et mettons en place un projet de décloisonnement. J'enseigne alors les maths, l'univers social et l'ECR pour les deux groupes alors que ma collègue enseigne le français, les sciences et les arts. Les élèves changent de local en fonction de leurs cours. Mais pour nous, c'est un plan B... Ce que nous visons, c'est une grande classe où nous pouvons faire du vrai coenseignement. Nous sommes tellement persévérantes qu'au bout d'un an, notre rêve se réalise ! Le mur entre nos deux classes est défoncé à l'été 2016 et depuis, nous sommes enchantées !
En 2018-2019, j'ai entrepris un micro-programme de 2e cycle en neuroéducation à l'UQAM. C'est une des meilleures formations que j'ai reçues de ma vie, je vous la recommande chaudement, même si c'est beaucoup d'investissement en temps (et en argent, disons-le).